IX. Le château de L’ARC EN CIEL
9 – 1 Un labyrinthe
La porte du château, elle s’ouvre. Enfin !
SOLAIRE et LUNAIRE, ils sont obligés d’avancer lentement
à tâtons dans un labyrinthe mystère presque noir.
Ils ne peuvent ni entendre ni voir.
Rien. Rien. Rien.
— Coucou…… On est là.
— Coucou…… Cou… cou… cou…..
— Coucou…… Cou…..
— Cou… cou… cou…..
— Nous sommes venus au château pour voir le rien ?
Pourquoi ? dit LUNAIRE.
— On est foutu. Give up ! Comment faire ?
dit SOLAIRE.
— N’imite pas mon expression, c’est à moi.
Comment faire ? dit LUNAIRE comme d’habitude.
— Il y a longtemps que nous avons quitté notre cher cirque,
soupire SOLAIRE.
— C’était au printemps au ciel pur sans aucun nuage
que nous sommes partis.
La petite brise me caressait la Joue, se rappelle LUNAIRE.
— Je ne sais plus où ni quand. J’en peux plus.
Aucune idée. On n’y voit rien dans ce brouillard.
SOLAIRE se sent déprimé.
— La ville de LUTETIA, elle était si belle qu’elle ne s’efface jamais
de mon souvenir, dit LUNAIRE dans l’obscurité.
— Faut-il que je sois bête ! dit SOLAIRE sur un ton désespéré.
— Il faudrait que je sois dans la lune !
LUNAIRE maintenant copie l’expression de SOLAIRE.
Ils ont beau essayer de faire des pieds et des mains,
ils ne peuvent trouver le chemin hors du labyrinthe.
Où en sont les labyrinthes? Ils ne s’en sortent pas.
— J’ai des ampoules aux pieds.
Je n’ai envie de rien faire.
Il ne manquait plus que ça.
LUNAIRE se plaint de ses ampoules.
— La mort du petit cheval.
Je n’en ai pas la moindre idée.
Je suis complètement crevé,
répond SOLAIRE découragé.
— On n’est pas sorti de l’auberge, dit LUNAIRE.
— Allons, du courage ! Continuez votre chemin,
dit LAPIN tout d’un coup dans le noir.
— Vous êtes là, mon vieux ? lui demande LUNAIRE.
— Je suis toujours avec vous.
Vous n’êtes jamais tout seul, répond LAPIN dans le noir.
Les yeux s’accoutument peu à peu à l’obscurité……………
Enfin, ils sont arrivés à sortir d’un labyrinthe tant bien que mal.
Eh bien ! Nous y voilà ! Ça y est ! Dieu merci ?
Oh la la …, nous nous rendons cette fois-ci.
« Les Aventures de Tom Sawyer et Huckleberry-Finn
nous invitent et incitent à s’engager
dans un labyrinthe du Mississippi. »
( PJ005 )
9 – 2 ARTHÉMIS
La belle dame aux cheveux blonds magnifiques,
par la fenêtre, ils la voient descendre du ciel nocturne
sur le dos d’un lion.
Elle a une épée magique à la main.
— La Belle ……., dit SOLAIRE.
— Qu’est-ce qu’ils sont mignons ! dit-elle.*
— « J’ai vu la Déesse sur le dos d’un Lion descendre
du ciel nocturne », juste comme JEUNESS a chanté une fois !
LUNAIRE se rappelle le jeu de devinette avec lui,
il y a longtemps.
Et tout à coup, l’épée d’ARTHÉMIS reflète la lumière de la lune
et elle éclaire l’intérieur d’un labyrinthe.
— Tiens ! la grande porte se voit,
s’écrie-t-il de joie SOLAIRE.
* B.B
Tukisomé ( teinté de rose vif ) Un jeu de labyrinthe