PierrotsJumeaux004

II. Le départ

2 – 1     Un lapin

Une semaine après, SOLAIRE et LUNAIRE, ils ont rencontré
un beau lapin tout blanc éblouissant
avec les yeux très grands et ronds.
— Qui es-tu, mon petit lapin ? lui demande SOLAIRE.
SOLAIRE et LUNAIRE, ils ont couru après lui,
un lapin …………………………………………..

— Ouf !!! comment faire ?
Le cirque se trouve au loin,
dit LUNAIRE.
En effet, le toit rose d’un cirque éblouissant à l’aube
se voit au loin.
On va partir en voyage, suggère SOLAIRE.
— Mais quoi, en voyage……….?
Mais non, non. Je ne veux pas.     J’en ai peur.
T’es fou, ou quoi !
L
UNAIRE est en désaccord avec SOLAIRE.
Et alors ?     Tu te fais toujours du souci.
Dis donc, ne t’en fais pas.
Nous aurons confiance en l’avenir, nous finirons per réussir,
dit SOLAIRE.
— Je préfère rester au cirque.      Laisse-moi tranquille,
répond LUNAIRE en faisant non de la tête.
T’inquiète !      Ça va aller.      Un long voyage !
En route !     Ça ira, pas de souci.
SOLAIRE encourage LUNAIRE.
— Je ne dis pas non, mais ……….    Mais encore où ?
Attends-moi !     Attends-moi, SOLAIRE !
Ne me laisse pas toute seule,
dit LUNAIRE.
On y va à la recherche de Neverland !
En route, LUNAIRE !
Il fait un temps splendide.      A Neverland !
Ayons confiance dans la Légende de jungle
dont Mère loup nous parlait souvent !
SOLAIRE crie avec joie.
— La Légende d’une jungle ??????      Mère loup ??????
Qu’est-ce qui te prend, SOLAIRE ?
Stupéfaite, LUNAIRE ne trouve pas les mots.
Ça y est, c’est parti !


« On va par monts et par vaux,
on dort à la belle étoile.
Là où les Sept Mers croisent le tropique,
il se trouvera Neverland qu’on cherche à atteindre.
Demain, dès l’aube, on partira aux pieds nus pour vous voir. »

2 – 2     Un renard bleu

Suivant une rue pleine des fleurs
pendant une petite demi-heure sous le soleil du printemps,
ils sont tombés sur un renard en grande tenue.
Qui êtes-vous ? lui demande SOLAIRE.
— Les étudiants m’appellent Monsieur Bleu-fox.
Cette barbe, ça fait dans le vent.
Mais à propos, vos petites robes brillantes, elles sont très jolies.
Ça vous va très bien.     Par quel hasard êtes-vous ici ?
leur répond-il avec dignité.
Tous les deux, ils sont habillés en costume de couleur argent.
L’un est peint à motif du soleil, l’autre est celui de la lune.
— Est-ce que je peux vous poser une question ?
dit LUNAIRE.
— Mais comment donc ?      Volontiers,

dit un r
enard bleu.
N’avez-vous pas vu un beau lapin par hasard ?
demande SOLAIRE.
— Jamais. Mais en fait, tout à l’heure j’ai vu siffler un garçon
en costume de marin, un violon à la main,

dit un renard bleu.
Vous lui avez parlé ?
demande SOLAIRE.
— Pensez-vous !      Vous avez de la chance, je vous assure.
Voyons, il a pris ce chemin-là.
Un renard bleu, il leur a montré le droit chemin.
— Je souhaite que tout aille bien.      Alors bon courage !
dit un renard bleu.
Merci de votre gentillesse, dit SOLAIRE
.
— Je vous en prie.   Le plaisir est pour moi.
Je suis toujours gentil et aimable.
Bonne journée,
dit Monsieur Bleu-fox.

SOLAIRE et LUNAIRE, ils le quittent.
— C’est notre jour de chance ! ?
Il avait l’air différent de nos amis, nos chers animaux
dans le cirque.     Tu es sûr qu’il n’est pas un type de bizarre ?
Ça tombe bien ?      Ce n’est pas vieux renard ?
dit LUNAIRE.
— Tu ne veux pas le croire ?
Il est gentil comme tout,
dit SOLAIRE.
— Je ne sais plus ou j’en suis, dit LUNAIRE.
— Peu importe son avis !      Qu’il fait donc beau aujourd’hui !
Allons-y !
Nous sommes jeunes,
nous avons un brillant avenir devant nous. Là, là, là, là, là……   

C’est vraiment une belle journée, dit SOLAIRE.
— J’ai peur, SOLAIRE………, dit LUNAIRE.
— Il souffle un vent du printemps, une brise toute douce.
J’adore ça !     Allons-y, LUNAIRE !
Un souffle de liberté au milieu des terres.
SOLAIRE marche en avant.
— Marchons !      Marchons !      Marchons !
Attirée par SOLAIRE, LUNAIRE prend le chemin.

2 – 3     JEUNESSE

— Fais-moi jouer, veux-tu ?
Un garçon en costume de marin est apparu tout à coup,
s’approche d’eux et adresse un sourire.
— Qui es-tu ? lui demande SOLAIRE.
Un garçon, il s’est enfui à toutes vitesse sans rien dire.
— Attends ! Attends ! crie LUNAIRE.
— Bon, ben, avant tout, il vous faut savoir qui je suis,
dit le mystérieux garçon.
— Qui es-tu donc ?
lui demande SOLAIRE encore une fois.
— Vous êtes quoi ?     Qu’est ce que tu es?
lui demande LUNAIRE.
— Personne.     Viens par là !
Un garçon les invite.
— Mais qui es-tu donc ? SOLAIRE répète.
— Mais, d’ù est-ce que tu viens ? demande L
UNAIRE aussi.
— Devine, si tu peux,
répond un garçon de loin.

— Il a toujours un grand sourire aux lèvres.
Il n’est pas bête, mais enfin……….
, dit LUNAIRE.
— Qui est-il donc?     Il rit comme une baleine, dit SOLAIRE.
— JEUNESSE, on va l’appeler à partir d’aujourd’hui.
Il peut arriver qu’il connaisse notre père ou bien le chemin
pour le Neverland.      Allons-y ! SOLAIRE,
dit LUNAIRE.
? ? ? ? Tu es plus vif que jamais, LUNAIRE.
Allons-y !
Notre jeune printemps !      Ça va s’arranger comme ça,

dit SOLAIRE.

Il souffle une brise fraîche.
Les jeunes feuilles des arbres, elles sont belles au printemps.
Le Soleil brille de son plus vif éclat.
 

« JEUNESSE »

2 – 4     Un aigle

Sur le long chemin plein de fleurs,
ils ont vu un oiseau noir voler au ciel bleu de printemps.
— Regarde.      Un oiseau noir, c’est merveilleux ! dit LUNAIRE.

— Génial !      C’est super.
Nous allons voler de nos propres ailes comme lui,
nous aussi,
dit SOLAIRE.
— Mais à quelle direction ? demande LUNAIRE.
— Sans doute sait-il le chemin.      Suivons-le, dit SOLAIRE.
— Il fait beau, pas un nuage dans le ciel.   C’est beau !
LUNAIRE, il est de bonne humeur.
— Un bon départ.
SOLAIRE, tout joyeux, il est fasciné par la beauté d’un aigle noir.


« Aucun oiseau ne vole plus haut que notre imagination. »

commence à chanter LUNAIRE en sautant de joie.
Mais ils ont essayé en vain de suivre un aigle merveilleux.
D’un certain temps, il s’est perdu dans les nuages,
déjà hors de vue,……………………..

— Tu es un oiseau qui vole au ciel étranger.
SOLAIRE soupire.
— Si je pouvais voler ensemble avec toi ………….!!
LUNAIRE lève les yeux au ciel.

2 – 5     Encore JEUNESSE

— Voilà, JEUNESSE !
LUNAIRE le retrouve au milieu de la rue.
JEUNESSE, il casse les noix entre ses dents sans cesse
et il s’éloigne en faisant au revoir de la main.
v

— J’ai appris sa voix agréable, dit SOLAIRE.
— Moi, je suis très familière avec ses pas légers,
continue LUNAIRE.
— Il est capricieux, dit SOLAIRE.
— Il fait semblant de ne pas reconnaître, continue LUNAIRE.
— Il a un beau profil,
dit SOLAIRE.
— Il marche d’un air rêveur,
continue LUNAIRE.
— Qui est-il ?
— Qui est-il ?
L
e jeu de devinette : La question reste sans réponse.


« En se laissant séduire par les chansons,
notre JEUNESSE ne va pas arrêter de bavarder
au sourire épanoui. » 


« Dans tes yeux, nous trouvons le bonheur
que nous ne savons pas encore.
Au milieu de l’été,
il est trop court pour tomber amoureuse de toi,
trop loin pour t’embrasser, trop éblouissant pour te regarder,
trop tard pour t’oublier.
Si tu te souviens de la couleur brillante des oranges Valencia
au ciel bleu, reviens à nous,
ma jeunesse, je t’en prie. » 


« Après que les Déesses seront passées à travers l’ancienne route,
en déployant haut leurs éventails blancs à la main,
notre JEUNESSE gamin, tu apparaîtras devant nous
à pas de feutrés de derrière des herbes de la pampa. »

Uminari ( Le bruit de la mer ) Un jeu de labyrinthe